Indispensables verres à pied

Comme je me passionne depuis peu pour l’oenologie, j’ai suivi tout récemment un cours de cocktails au Ritz. Et je dois dire qu’il s’est avéré tout à fait passionnant : j’y ai appris une foule de choses. Le sommelier s’est notamment employé à nous montrer à l’aide d’un exemple concret la puissance que peut avoir le verre en la matière de dégustation. Il a presque déclenché une révolte au début de la séance, car chaque participant croyait qu’il servait des vins différents à tous. Alors qu’en réalité, il avait servi le même vin, mais dans des verres très différents ! Bien sûr, si vous buvez du vin dans le seul but d’étancher votre soif durant les repas, le verre que utilisez peut être de n’importe quelle forme. De fait, vous pouvez très bien opter pour un verre à moutarde. Pour ma part, je prends bien des tasses en plastique au camping pour boire du vin à l’apéro ! Cela dit, les bons vins sont carrément plus appréciés dans des réceptacles spécialement dédiés. Et si vous n’êtes pas convaincu, je vous engage à déguster le même vin dans des verres différents. Vous aurez la sensation de goûter des vins de qualité bien différente ! Ca paraît fou, mais le goût d’un vin change véritablement selon le type de verre utilisé. En résumé, pour profiter d’une bonne bouteille pendant une occasion spéciale, les verres à pied sont obligatoires. Ce n’est pas une extravagance : un bon vin est meilleur dans un verre idoine. Les verres sont comme des écrans, dans le fond. Un téléviseur des années 1950 vous permet évidemment de regarder un film, et de même que n’importe quel verre vous permettra de boire. Mais vous apprécierez bien mieux le film si vous utilisez une télé 4K qu’un téléviseur noir et blanc ! C’est pareil pour les verres à vin. C’est seulement dans des verres de bonne qualité que vous pouvez repérer pleinement la valeur d’un vin. Si vous voulez approfondir la question, voilà le site de mon cours: je n’ai pas vu le temps passer. A lire sur le site de cette activité de cours de cocktails au Ritz.

De la salmonelle pour les bébés

Lactalis va faire analyser du lait infantile 1er âge encore stocké dans ses entrepôts et faisant partie des lots rappelés par les autorités sanitaires en raison de soupçons de contamination par des salmonelles, a indiqué dimanche un porte-parole du groupe à l’AFP. « Toutes les analyses réalisées sur ces lots avant mise sur le marché n?ont révélé aucune contamination à salmonelles », a assuré le groupe dans un communiqué diffusé dans l’après-midi et où il dit mettre « tout en ?uvre pour trouver les causes éventuelles de contamination ». La Direction générale de la santé (DGS) avait annoncé samedi soir le retrait et le rappel de douze lots de laits infantiles, commercialisés sous trois marques différentes, après avoir été informée de la « contamination par des salmonelles de 20 jeunes enfants âgés de moins de 6 mois dans 8 régions différentes ». La DGS a indiqué à l’AFP dimanche qu’elle avait pu joindre 14 familles sur les 20 concernées. « Les 14 bébés vont bien », a précisé la DGS, qui cherche à contacter les six familles restantes. À la suite de ces contaminations par des salmonelles de type Salmonella agona, les familles de 13 enfants affectés avaient été interrogées dans un premier temps, ce qui a permis de découvrir qu’ils avaient tous consommé du lait infantile 1er âge issu de productions élaborées entre mi-juillet et fin novembre sur un même site de production du groupe LNS (Lactalis). Il s’agit du site de Craon, en Mayenne, a indiqué à l’AFP Michel Nalet, directeur de la communication chez Lactalis. « Il y a eu des produits commercialisés sur les 12 lots et d’autres qui sont encore dans nos entrepôts », a-t-il précisé. « Ces produits-là ont été bloqués. » « Il y aura une analyse et un plan de contrôle encore plus précis pour analyser et voir si on retrouve cette salmonelle dans les produits stockés dans nos entrepôts », a-t-il expliqué, précisant que cela était fait « en relation très étroite avec les services départementaux et nationaux » de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Dans son communiqué, le groupe s’engage à apporter « toutes les explications sur l?origine de ces éventuelles contaminations dès que les résultats de ces analyses seront connus ». Il rappelle que depuis le début d’année, ses produits ont été soumis à « plus de 2.600 analyses –toutes conformes– réalisées par un laboratoire indépendant et accrédité ». Dans le détail, les autorités sanitaires demandent de ne pas utiliser douze lots de laits infantiles commercialisés sous les marques Lait Picot SL sans lactose, 1er âge 350g, Lait Pepti Junior sans lactose, 1er âge 460g, et Lait Milumel, Bio 1er âge 900g, sans huile de palme. Un numéro vert a été mis à disposition des parents pour répondre à leurs interrogations sur les lots et les questions commerciales (0800.120.120, ouvert de 09H00 à 20H00). Concernant les questions médicales, les parents doivent s’adresser à leur pédiatre, leur médecin ou éventuellement leur pharmacien pour se voir conseiller ponctuellement un lait de remplacement, notamment pour les bébés allergiques aux protéines de lait.