Sous influence

Les politiques nous prendraient-ils, encore plus qu’avant, pour des imbéciles ? C’est bien ce qui semble être le cas. J’ai en effet fait un colloque à Amman il y a quelques jours, pendant lequel j’ai pu discuter des futures élections avec plusieurs personnes. Et certains d’entre nous étaient très étonnés par le revirement qui est en cours dans le milieu politique, ces derniers temps. Ce changement provient d’Amérique. Trump semble en effet avoir empoisonné le milieu politique français avec ses manières ahurissantes. Jamais, auparavant, un politique français n’aurait eu le culot d’affirmer qu’il retirerait sa candidature s’il était mis en examen, pour revenir ensuite sur sa parole le mois suivant ; et s’il avait dû faire une telle chose, il y aurait mis les formes, aurait au moins pris le temps d’expliquer pourquoi ! Là, ce n’est même pas le cas. Et c’est somme toute logique. Lorsqu’un sémillant milliardaire outre-atlantique peut se contredire d’un jour à l’autre, il ne paraît plus aussi utile de faire face à certaines réalités, ou de répondre sérieusement aux critiques. D’où l’emballement auquel on assiste actuellement chez certains politiques, qui sont de plus en plus déconnectés dans les réponses qu’il font aux médias. Une investigation perturbe un candidat ? C’est parce que ce dernier fait peur avec un programme innovant. Une déclaration pose souci à quelqu’un ? L’enregistrement est un efu ! Au final, il n’y a plus même de réalité à laquelle se raccrocher. Depuis la consécration de Trump, on entrevoit comme les pays ne marchent pas de façon isolée : ils fonctionnent sur le principe des vases communicants, et ce qui se produit dans les pays voisins a un ascendant considérable sur les événements qui se déroulent chez nous. Ce phénomène ne se limite d’ailleurs pas à la situation économique : c’est également un état d’esprit général qui s’installe… Quoi qu’il en soit, ce colloque a été une vraie réussite : le programme était vraiment impeccable. Je vous mets en lien l’agence qui l’a mis sur pied, si vous souhaitez jeter un coup d’oeil. En savoir plus en suivant le lien sur le site du spécialiste réputé de ce séminaire en Jordanie.

Production électrique

La puissance maximale appelée depuis le réseau de transport au cours du trimestre est de 96,6 GW. Cette pointe de consommation, qui a eu lieu le 28 février 2018 durant l’épisode de froid « Moscou-Paris », est supérieure de 2,6 % à celle du premier trimestre 2017. Au premier trimestre, le solde exportateur des échanges physiques poursuit nettement son rebond, progressant de moitié sur un an. Il s’améliore ainsi aux interconnexions frontalières avec la Belgique, l’Italie, l’Espagne et la Grande-Bretagne, mais recule en revanche aux interconnexions avec l’Allemagne et la Suisse. Il s’était fortement dégradé entre la fin de l’été 2016 et le début de l’année 2017, du fait du fort recul de la production nucléaire sur cette période. En données corrigées des variations saisonnières, climatiques, et des jours ouvrables, l’énergie appelée stagne entre le quatrième trimestre 2017 et le premier trimestre 2018. Si la basse tension augmente légèrement de 0,6 %, les moyenne et haute tensions diminuent toutes deux, respectivement de 0,3 % et de 1,1 %. contre 61,5 $ au trimestre précédent. Mesurée en euros, la hausse est moindre, du fait du net renchérissement de la monnaie européenne face au dollar. L’action concertée de l’OPEP et de ses partenaires pour plafonner leur production ainsi que les perspectives de croissance de la demande mondiale ont soutenu les cours. La forte hausse de la production américaine a toutefois joué en sens inverse, expliquant en grande partie le repli des cours pendant la première quinzaine de février. Les cours du gaz sur les marchés du nord-ouest de l’Europe sont également orientés à la hausse au premier trimestre 2018, dans un contexte de demande soutenue. À 22,5 €/MWh, le prix spot du gaz naturel sur le marché NBP à Londres croît ainsi de 11 % par rapport au quatrième trimestre 2017. Le prix spot moyen de l’électricité livrable en France recule en revanche de 22 %, pour s’établir à 44 €/MWh en moyenne sur les trois premiers mois de l’année. La hausse sensible des productions nucléaire et hydraulique a en effet allégé les tensions liées à la sécurité d’approvisionnement en électricité.