Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC)

Créé en 1988 par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et par l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM), le GIEC évalue l’état des connaissances sur l’évolution du climat, ses causes, ses impacts, mais aussi les possibilités d’atténuer l’évolution future et de s’adapter aux changements attendus. Le GIEC n’est ni un laboratoire, ni une structure commanditant et finançant ses propres recherches. C’est un lieu d’expertise collective qui organise le travail de milliers de chercheurs pour synthétiser les travaux menés dans les laboratoires du monde entier. Le Groupe de travail I se charge des éléments scientifiques de l’évolution du climat ; le Groupe de travail II s’intéresse aux conséquences de l’adaptation et de la vulnérabilité ; et le Groupe de travail III se penche sur l’atténuation du changement climatique. Organisme intergouvernemental ouvert à tous les pays membres des Nations Unies, le GIEC compte actuellement 195 États membres qui peuvent contribuer volontairement au budget annuel du GIEC, qui varie entre 4 et 10 millions d’euros selon l’activité durant un cycle d’évaluation. La contribution annuelle de la France s’élève en moyenne à 200k€. Les activités du GIEC sont assurées par une dizaine d’employés permanents. Tous les scientifiques contribuant aux travaux du GIEC ont une mission bénévole et temporaire. Le GIEC joue aussi un rôle dans l’éducation au climat en produisant des contenus pédagogiques que les établissements scolaires peuvent s’approprier.

Hors contrôle

François Fillon est un florilège, ces derniers temps : un florilège de scandales ! Pas un jour ne se passe sans qu’il en rajoute une couche. Même ses réactions aux révélations sont scandaleuses. Il faut voir par exemple comment il a réagi à sa mise en examen : il l’a balayée d’un revers de la main comme s’il s’agissait d’une chose bénigne ! La semaine dernière, j’ai fait un voyage de groupe à la Guadeloupe où j’ai discuté de son cas avec quelques personnes. Et évidemment, la conversation n’est pas restée calme très longtemps ! D’autant plus que nous étions d’horizons politiques différents, et que chacun a donc mis un peu d’huile sur le feu. Toutefois, nous nous sommes retrouvés sur un point : pour nous, Fillon a définitivement dépassé les bornes. Même ceux qui le soutiennent toujours à ce jour sont écœurés. C’est consternant : il maintient sa candidature car pour lui, notre pays sombre et il peut lui venir en aide ; seulement, il oublie de préciser qu’il est lui-même un poison insidieux dans cette présidentielle ! Et pas seulement parce qu’il empêche tout débat sur le fond avec ses affaires. Il a fissuré le parti, et a de fait entraîné les électeurs républicains à se partager en trois camps : ceux qui restent avec lui, ceux qui optent pour Macron, et ceux qui dévient vers le Front National. Il a le mérite d’avoir fait d’une élection où la droite devait gagner facilement une piste grande ouverte pour Macron et le FN. Pas mal, pour quelqu’un qui veut « aider » la France…
Tout montre que Fillon est dans l’incapacité de réunir une majorité : comment les gens pourraient-ils donner leur voix à un homme qui veut réduire le déficit mais porte des costumes à 6000 euros et paye sa femme à ne rien faire avec l’argent du contribuable ? L’inconscience de cet homme est tout simplement glaçante. Ou alors, il y voit là une occasion : gagner cette élection est pour lui la seule façon de sortir la tête haute de ces affaires. Cela expliquerait cette résolution à sauver une candidature kafkaïenne.
A part ça, j’ai été enchanté par ce voyage de groupe. Tenez, voilà le site qui le propose, si vous cherchez votre prochaine destination vacances. Retrouvez plus d’informations sur l’organisateur de ce voyage à la Guadeloupe.

Adapter et ouvrir les concours dans la police

Dans le monde contemporain, rien ne semble justifier la primauté des formations juridiques parmi les cadres supérieurs de la police et de la gendarmerie, qui ont bien d’autres compétences à mobiliser que le droit. Force est ainsi de constater que sa plus large ouverture aux profils scientifiques confère à la gendarmerie une plus grande agilité dans l’appropriation du défi numérique. Les épreuves doivent donc être repensées, notamment dans les concours de la police, pour permettre aux non-juristes de postuler sans partir avec un handicap. Dit autrement, les forces de sécurité doivent veiller à intégrer notamment des profils scientifiques et numériques parmi leurs nouvelles recrues, y compris sur des postes de commissaires ou d’officiers. Police et gendarmerie devront pour cela renforcer leur attractivité en tant qu’employeurs par rapport au secteur privé et développer des atouts suffisants (rémunération, perspectives de carrière, formation, mobilité, …) pour identifier, attirer et intégrer les meilleurs éléments. Enfin, une mise en phase des processus de recrutement (calendrier des concours) avec les sorties d’école ou l’arrivée sur le marché du travail de jeunes diplômés permettrait d’éviter que police et gendarmerie ne soient des orientations par défaut (même si les attentats de 2015 semblent avoir changé la donne). Une campagne de communication adaptée, menée dans des établissements ciblés, tout comme le développement de contrats d’apprentissage, pourraient constituer d’autres leviers de sélection efficace des candidats.

Une bouffé d’air en Croatie

Si vous êtes très famille, je vous conseille de ne pas lire ce qui va suivre. Il y a quelques jours, j’ai en effet eu la chance de découvrir la Croatie dans le cadre d’un incentive. Ce voyage ne pouvait pas mieux tomber : il visait à nous remercier, mes collègues et moi, d’avoir fait face à une cadence d’activité pas toujours évidente, et ce pendant plusieurs mois. Bref, j’étais lessivé. Ce petit voyage m’a donné l’occasion de faire un break plus que bienvenu. Dans l’ensemble, j’ai tendance à penser que le travail est une bonne chose. Mais je considère également que, des fois, il est nécessaire de lâcher du lest, de prendre du recul pour mieux replonger ensuite. Et la meilleure façon de prendre du recul, dans ces moments-là, reste encore de voyager au loin et de partir à l’aventure. C’est d’ailleurs plutôt amusant, quand j’y pense : la perception que j’ai des incentives a totalement changé, avec les années. Avant, je pensais que les voyages incentives n’étaient que de simples déplacements professionnels : j’y allais donc en traînant les pieds. Mais en fait, le fait que ça reste dans un contexte professionnel n’empêche pas d’en profiter pleinement. Ces vacances se font évidemment entre collègues et non en famille, mais c’est également un atout, au final. Il y a effectivement beaucoup d’activités qu’il n’est plus possible de faire, à partir du moment où l’on a des enfants. Et si je n’appréciais pas les incentives lorsque j’étais célibataire, j’ai vite découvert une fois papa qu’ils représentaient un excellent moyen de pratiquer tout ce qu’on s’interdit de vivre quand on part en vacances avec sa famille. Cela permet donc non seulement d’évacuer la pression du travail, mais aussi de vivre bien mieux en famille. Autant j’adore ma vie de famille, autant j’avoue que, de temps à autre, ça fait du bien de respirer un peu ! Histoire de mieux profiter de sa vie de rêve lorsqu’on revient. Tout ça pour dire qu’au final cet incentive m’a bien plu, tant pour le principe que pour son organisation, d’ailleurs. Tenez, je vous mets un lien vers l’agence qui l’a mis en oeuvre, si vous voulez tanner votre patron pour partir. Retrouvez plus d’informations sur l’organisateur de cette incentive à Croatie.

Les dégradations de bus

La dégradation de 32 pare-brise de bus et d’autocars, pendant la nuit, a entraîné des perturbations sur les lignes assurées par N 4 Mobilités, ce lundi. Et une grosse perte d’exploitation pour l’entreprise de transports.  Les prestataires de N 4 Mobilités s’efforçaient de remettre au plus vite les bus et autocars en état, ce lundi matin. Trente-deux des 53 véhicules que compte cette entreprise de transports, basée à Gretz-Armainvilliers, ont été endommagés au niveau du pare-brise, dans la nuit de dimanche à lundi. Cette filiale de Transdev assure des lignes de bus de Pontault-Combault jusqu’au-delà de Rozay-en-Brie. Les faits se sont produits entre 22 heures, dimanche soir et 4 h 30, ce lundi matin, heure à laquelle l’agent d’exploitation qui ouvrait l’entreprise a constaté les dégradations. Chaque véhicule endommagé recense un gros et unique impact, réalisé au moyen d’une masse ou d’un outil. Il est placé à chaque fois juste devant le poste de conduite, dans le champ de vision du conducteur. Pas moyen, donc, de manœuvrer de tels engins. Le ou les auteurs savaient forcément qu’ils allaient nuire à l’entreprise, en la contraignant à changer ses pare-brise détériorés.    L’enquête a été confiée au commissariat de police de Pontault-Combault. Les enquêteurs de la police technique et scientifique se sont rendus sur place, ce lundi matin, pour y effectuer des prélèvements. Ces dégradations ont eu un impact conséquent sur les lignes gérées par N 4 Mobilités. « On a essayé d’assurer en priorité les dessertes scolaires. Globalement, on a 16 lignes impactées, principalement sur les réseaux Sol’R, Arlequin et Stigo », déplore Hervé Borowiack, le directeur de l’entreprise depuis août 2016.

Indispensables verres à pied

Comme je me passionne depuis peu pour l’oenologie, j’ai suivi tout récemment un cours de cocktails au Ritz. Et je dois dire qu’il s’est avéré tout à fait passionnant : j’y ai appris une foule de choses. Le sommelier s’est notamment employé à nous montrer à l’aide d’un exemple concret la puissance que peut avoir le verre en la matière de dégustation. Il a presque déclenché une révolte au début de la séance, car chaque participant croyait qu’il servait des vins différents à tous. Alors qu’en réalité, il avait servi le même vin, mais dans des verres très différents ! Bien sûr, si vous buvez du vin dans le seul but d’étancher votre soif durant les repas, le verre que utilisez peut être de n’importe quelle forme. De fait, vous pouvez très bien opter pour un verre à moutarde. Pour ma part, je prends bien des tasses en plastique au camping pour boire du vin à l’apéro ! Cela dit, les bons vins sont carrément plus appréciés dans des réceptacles spécialement dédiés. Et si vous n’êtes pas convaincu, je vous engage à déguster le même vin dans des verres différents. Vous aurez la sensation de goûter des vins de qualité bien différente ! Ca paraît fou, mais le goût d’un vin change véritablement selon le type de verre utilisé. En résumé, pour profiter d’une bonne bouteille pendant une occasion spéciale, les verres à pied sont obligatoires. Ce n’est pas une extravagance : un bon vin est meilleur dans un verre idoine. Les verres sont comme des écrans, dans le fond. Un téléviseur des années 1950 vous permet évidemment de regarder un film, et de même que n’importe quel verre vous permettra de boire. Mais vous apprécierez bien mieux le film si vous utilisez une télé 4K qu’un téléviseur noir et blanc ! C’est pareil pour les verres à vin. C’est seulement dans des verres de bonne qualité que vous pouvez repérer pleinement la valeur d’un vin. Si vous voulez approfondir la question, voilà le site de mon cours: je n’ai pas vu le temps passer. A lire sur le site de cette activité de cours de cocktails au Ritz.

De la salmonelle pour les bébés

Lactalis va faire analyser du lait infantile 1er âge encore stocké dans ses entrepôts et faisant partie des lots rappelés par les autorités sanitaires en raison de soupçons de contamination par des salmonelles, a indiqué dimanche un porte-parole du groupe à l’AFP. « Toutes les analyses réalisées sur ces lots avant mise sur le marché n?ont révélé aucune contamination à salmonelles », a assuré le groupe dans un communiqué diffusé dans l’après-midi et où il dit mettre « tout en ?uvre pour trouver les causes éventuelles de contamination ». La Direction générale de la santé (DGS) avait annoncé samedi soir le retrait et le rappel de douze lots de laits infantiles, commercialisés sous trois marques différentes, après avoir été informée de la « contamination par des salmonelles de 20 jeunes enfants âgés de moins de 6 mois dans 8 régions différentes ». La DGS a indiqué à l’AFP dimanche qu’elle avait pu joindre 14 familles sur les 20 concernées. « Les 14 bébés vont bien », a précisé la DGS, qui cherche à contacter les six familles restantes. À la suite de ces contaminations par des salmonelles de type Salmonella agona, les familles de 13 enfants affectés avaient été interrogées dans un premier temps, ce qui a permis de découvrir qu’ils avaient tous consommé du lait infantile 1er âge issu de productions élaborées entre mi-juillet et fin novembre sur un même site de production du groupe LNS (Lactalis). Il s’agit du site de Craon, en Mayenne, a indiqué à l’AFP Michel Nalet, directeur de la communication chez Lactalis. « Il y a eu des produits commercialisés sur les 12 lots et d’autres qui sont encore dans nos entrepôts », a-t-il précisé. « Ces produits-là ont été bloqués. » « Il y aura une analyse et un plan de contrôle encore plus précis pour analyser et voir si on retrouve cette salmonelle dans les produits stockés dans nos entrepôts », a-t-il expliqué, précisant que cela était fait « en relation très étroite avec les services départementaux et nationaux » de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Dans son communiqué, le groupe s’engage à apporter « toutes les explications sur l?origine de ces éventuelles contaminations dès que les résultats de ces analyses seront connus ». Il rappelle que depuis le début d’année, ses produits ont été soumis à « plus de 2.600 analyses –toutes conformes– réalisées par un laboratoire indépendant et accrédité ». Dans le détail, les autorités sanitaires demandent de ne pas utiliser douze lots de laits infantiles commercialisés sous les marques Lait Picot SL sans lactose, 1er âge 350g, Lait Pepti Junior sans lactose, 1er âge 460g, et Lait Milumel, Bio 1er âge 900g, sans huile de palme. Un numéro vert a été mis à disposition des parents pour répondre à leurs interrogations sur les lots et les questions commerciales (0800.120.120, ouvert de 09H00 à 20H00). Concernant les questions médicales, les parents doivent s’adresser à leur pédiatre, leur médecin ou éventuellement leur pharmacien pour se voir conseiller ponctuellement un lait de remplacement, notamment pour les bébés allergiques aux protéines de lait.

Les nouvelles lignes technologiques

Les appareils mobiles Bring Your Own Device (BYOD) sont actuellement un gros problème pour les DSI et les professionnels de la sécurité des TIC, tant dans le secteur public que dans le secteur privé. L’Institut national des normes et de la technologie (NIST) des États-Unis vient tout juste d’apporter son aide dans sa publication spéciale de juin 2013 intitulée Lignes directrices pour la gestion de la sécurité des appareils mobiles dans l’entreprise. Pourquoi le BYOD est-il si important? Un récent sondage sur le réseau de partenaires de Cisco, BYOD Insights, donne quelques réponses: – 9 Américains sur 10 utilisent leur smartphone pour le travail – 40% ne pas mot de passe protéger leurs smartphones – 51% des Américains se connectent à des réseaux sans fil non sécurisés sur leur smartphone – 52% désactivent le mode détectable Bluetooth Bien sûr, cette enquête était aux États-Unis. Comment l’Australie se comparerait-elle? Probablement pire, à en juger par un rapport sur la génération haptique du 23 avril 2013, Comment les Australiens utilisent les téléphones intelligents et les tablettes, qui indique que: – Il y a 30,2 millions de services mobiles en Australie – Plus de la moitié des Australiens devraient avoir une tablette d’ici 2016 – 12% du trafic Web australien se fait via des appareils mobiles – 43% utilisent un smartphone pour trouver des avis sur les produits avant de prendre une décision d’achat – Les Australiens sont en tête du monde en matière d’adoption de smartphones – Les dépenses de publicité mobile en Australie devraient augmenter de 65% cette année – Les annonces mobiles sont remarquées par 87% des utilisateurs de smartphones – 54% des Australiens se sont déjà engagés dans la publicité sur un téléphone mobile Les problèmes BYOD spécifiques qui ont été discutés récemment par les gourous de l’industrie, comprennent: – Le problème de la vie privée BYOD: la suspicion des employés et le ressentiment des politiques BYOD organisationnelles qui exposent les données personnelles à l’examen de l’organisation – Perte ou vol de périphériques BYOD – Que faire lorsque le personnel du BYOD part ou est licencié? – BYOD obligatoire, où le contrat de travail exige que le personnel achète un appareil personnel et l’utilise pour le travail. Un article du CIO Magazine de mai 2013. Selon BYOD Heading Your Way, «la moitié des employeurs exigeront des employés qu’ils fournissent leur propre appareil pour le travail d’ici 2017, selon un sondage Gartner des DSI» et «Déjà, les experts BYOD anticipent un flot de poursuites contre la vie privée et les heures supplémentaires.  » Les articles de l’industrie et les blogs ont suggéré des façons de traiter le problème BYOD. Un bon exemple est le blog InfoWorld The Squeaky Wheel de Brian Katz, qui dans un blog du 03 Juin 2013, La bonne façon de gérer BYOD, a suggéré qu’une approche d’accès hiérarchisé aux ressources informationnelles est la clé d’une sécurité mobile efficace. La vraie façon de gérer BYOD est de passer au BYOD managé (MBYOD), ce qui signifie « construire un système à plusieurs niveaux pour accéder à votre écosystème d’entreprise.Vous créez votre système d’accès à plusieurs niveaux, puis associez différents appareils à chaque niveau d’accès. est de faire connaître ce système à tous les membres de l’entreprise.  » Comment ces conseils se comparent-ils aux recommandations du NIST? En général, il s’aligne sur les conseils du NIST – Les organisations doivent avoir une politique de sécurité des appareils mobiles – Les organisations doivent développer des modèles de menace système pour les appareils mobiles et les ressources accessibles via les appareils mobiles – Les organisations qui déploient des appareils mobiles doivent tenir compte des avantages de chaque service de sécurité fourni, déterminer les services nécessaires à leur environnement, puis concevoir et acquérir une ou plusieurs solutions qui fournissent ensemble les services nécessaires. Dans la section 2.2, Menaces et vulnérabilités de haut niveau, les lignes directrices énumèrent les principales préoccupations en matière de sécurité concernant les technologies qui seraient incluses dans la plupart des modèles de menace des appareils mobiles. par exemple: Section 2.2.1, Absence de contrôles physiques de sécurité, note que «lors de la planification des politiques et contrôles de sécurité des appareils mobiles, les organisations devraient supposer que les appareils mobiles seront acquis par des tiers malveillants qui tenteront de récupérer des données sensibles directement ou indirectement. en utilisant les périphériques pour accéder aux ressources distantes de l’organisation. La stratégie d’atténuation pour cela est en couches. Une couche implique l’authentification avant d’accéder au dispositif mobile ou aux ressources de l’organisation accessibles via l’appareil … Une deuxième couche d’atténuation consiste à protéger les données sensibles … Enfin, une autre couche d’atténuation implique la formation et la sensibilisation des utilisateurs, pour réduire la fréquence de pratiques de sécurité physique insécurisées.  » La section 3, Technologies pour la gestion des appareils mobiles, donne un aperçu de l’état actuel des technologies centralisées de gestion des appareils mobiles, en mettant l’accent sur les composants, les architectures et les capacités des technologies. La section 4, Sécurité du cycle de vie de la solution d’appareil mobile d’entreprise, explique comment les concepts présentés dans les sections précédentes du guide doivent être intégrés tout au long du cycle de vie des solutions d’appareils mobiles d’entreprise. Les annexes fournissent des références utiles à la prise en charge des contrôles et publications de sécurité NIST SP 800-53 et à d’autres ressources, y compris les sites de liste de contrôle relatifs à la sécurité des appareils mobiles. La publication NIST note que la plupart des organisations n’ont pas besoin de tous les services de sécurité possibles fournis par les solutions d’appareils mobiles. Les catégories de services à prendre en compte sont les suivantes: – Stratégie générale: application de stratégies de sécurité d’entreprise sur le périphérique mobile, telles que la restriction de l’accès au matériel et aux logiciels, la gestion des interfaces réseau sans fil, la surveillance, la détection et le reporting automatiques en cas de violation des règles. – Communication et stockage des données: supportant les communications de données et le stockage de données fortement cryptés, effaçant l’appareil avant de le réémettre et l’effaçant à distance s’il est perdu ou volé et risque de voir ses données récupérées par une partie non fiable. – Authentification des utilisateurs et des périphériques: authentification du périphérique et / ou autre authentification avant d’accéder aux ressources de l’organisation, réinitialisation à distance des mots de passe oubliés, verrouillage automatique des périphériques inactifs et verrouillage à distance des périphériques suspectés d’être déverrouillés dans un emplacement non sécurisé. – Applications: restriction des applications utilisables et des applications à installer, restriction des autorisations attribuées à chaque application, installation et mise à jour des applications, restriction de l’utilisation des services de synchronisation, vérification des signatures numériques sur les applications et distribution des applications de l’organisation magasin d’applications mobiles dédié. Rappelez-vous, ce qui précède ne sont que quelques-uns des points du résumé des lignes directrices du NIST. La publication est destinée aux directeurs de l’information, aux responsables de la sécurité de l’information, aux responsables de la sécurité, aux ingénieurs, aux administrateurs et aux autres responsables de la planification, de la mise en œuvre et du maintien de la sécurité des appareils mobiles. Il suppose que les lecteurs ont une compréhension de base des technologies d’appareils mobiles et des principes de sécurité d’entreprise. Les lignes directrices du NIST s’appliquent aux appareils mobiles fournis par l’organisation et BYOD. (Les ordinateurs portables sont hors de portée, tout comme les appareils mobiles ayant une capacité de calcul minimale, tels que les téléphones cellulaires de base.) Les lignes directrices recommandent la sélection, la mise en œuvre et l’utilisation de technologies de gestion centralisées. Ils expliquent également les problèmes de sécurité inhérents à l’utilisation des appareils mobiles et formulent des recommandations pour sécuriser les appareils mobiles tout au long de leur cycle de vie. Ainsi, bien que les lignes directrices du NIST soient un ajout bienvenu à notre base de connaissances sur le BYOD et la sécurité des appareils mobiles en général, elles peuvent être un peu excessives pour les petites et moyennes organisations ou même pour certains ministères. Dans le prochain numéro du bulletin, nous examinons des exemples spécifiques de la façon dont le gouvernement australien et le secteur privé traitent les problèmes de BYOD et de sécurité des appareils mobiles. A lire sur le site de spécialiste en référencement naturel à Lille.

Les ESPE et la StraNES

Les ESPE ont par nature vocation à être des acteurs de la stratégie de l’enseignement supérieur, à la fois par leur rôle dans la formation des professionnels de l’enseignement scolaire, mais aussi par celui qu’elles pourront jouer pour participer à la transformation pédagogique dans le supérieur. Dans l’idéal – un idéal qui est parfois déjà un projet très concret et qui était l’ambition initiale assumée clairement par la loi qui les a instituées – elles pourraient devenir un espace de rencontre entre les acteurs de la formation et de la recherche sur les questions d’éducation de la maternelle à l’enseignement supérieur, et tout au long de la vie. Elles devraient être des structures ouvertes et perméables capables de réunir les équipes de recherche qui apportent chacune leur pierre à l’édifice de compréhension des processus d’apprentissage, les pionniers de l’innovation pédagogique, les centres de développement pédagogique. Elles pourraient ainsi devenir le creuset d’une démarche interdisciplinaire, réflexive, collective et constante sur ce que veulent dire apprendre et enseigner au xxi e siècle et sur les mutations que le numérique entraîne dans l’appropriation et la coconstruction de savoirs ouverts à tous, tout au long de la vie. C’est aussi dans cette perspective que les ESPE permettraient de reconnaître plus explicitement encore le rôle des enseignants auprès des élèves, des étudiants et plus largement dans la société. Car le métier d’enseignant est un métier à responsabilité où chacun doit sans cesse prendre des décisions et adapter de façon permanente ses pratiques en fonction des élèves, des objectifs ambitieux qu’il leur donne, des problèmes qu’il repère et analyse. Placer tous les enseignants et enseignants-chercheurs dans une démarche réflexive de recherche- action est un moyen de transformer la pédagogie et de contribuer à l’élaboration des savoirs sur l’apprentissage. La formation des enseignants doit donc être conduite par la recherche et avec la recherche, pour faire de chaque enseignant un chercheur de solutions face aux situations d’apprentissages des élèves et – demain – des étudiants. Ainsi, les ESPE joueraient aussi un rôle essentiel dans le rapprochement du lycée et de l’enseignement supérieur, le partage entre les enseignants-chercheurs et les enseignants des lycées d’une culture commune mais aussi d’un projet commun pour élever les qualifications, aider chacun à la réussite et favoriser la mobilité sociale. Mais l’idéal n’est pas toujours au rendez-vous et il faudra une volonté politique forte et une capacité d’ouverture au changement tout aussi grande des équipes des ESPE et des enseignants-chercheurs du supérieur pour permettre aux ESPE de jouer ce rôle essentiel dans la transformation de notre éducation, de notre pédagogie, et pour lutter contre les excès de l’élitisme de notre système et des inégalités sociales qu’il produit.

Le conflit armé au Yémen

En 2016, le conflit armé qui sévit aux Yémen a encore une fois entraîné des exactions perpétrées par des groupes armés. Les Houthis et leurs alliés, dont les unités de l’armée fidèles à l’ancien président Saleh, ont régulièrement commis des violations du droit international humanitaire, notamment des attaques aveugles et disproportionnées. Ils ont mis en danger les civils dans les régions qu’ils contrôlaient en lançant des attaques à partir des alentours d’écoles, d’hôpitaux et d’habitations, exposant les résidents à des attaques des forces progouvernementales, notamment des frappes aériennes de la coalition dirigée par l’Arabie saoudite. Ils ont également utilisé sans discernement des armes explosives à large champ d’action, dont des obus de mortier et d’artillerie, en direction de zones habitées qui étaient contrôlées ou revendiquées par leurs opposants, tout particulièrement à Taizz, tuant et blessant des civils. Selon certaines sources, en novembre, les Houthis et leurs alliés avaient perpétré au moins 45 attaques illégales à Taizz, qui avaient fait de très nombreux morts et blessés parmi les civils. Les Nations unies ont indiqué que 10 civils, dont six enfants, ont été tués et 17 autres blessés à la suite d’une attaque menée le 4 octobre dans une rue proche du marché Bir Basha. Les Houthis et leurs alliés ont également continué de poser des mines terrestres antipersonnel interdites au niveau international, qui ont provoqué des pertes civiles. L’année dernière encore, ils ont enrôlé et utilisé des enfants soldats. En juin, le secrétaire général des Nations unies a annoncé que les Houthis étaient responsables de 72 % des 762 cas vérifiés de recrutement d’enfants soldats dans le cadre du conflit. À Sanaa et dans d’autres régions qu’ils contrôlaient, les Houthis et leurs alliés ont arrêté et détenu de manière arbitraire des personnes qui les critiquaient ou qu’ils considéraient comme leurs opposants, ainsi que des journalistes, des défenseurs des droits humains et des membres de la communauté baha’i ; beaucoup ont été victimes de disparition forcée.